Le ministre d’Etat Gilbert Ondongo visite quelques industries dans la Bouenza, le Kouilou et à Pointe-Noire
Actualité
3. 6. 2019 | Industrie
Les 27 et 28 mai courant, le ministre d’Etat, ministre de l’économie, de l’industrie et du portefeuille public, a visité quelques unités industrielles installées dans les départements de la Bouenza, du Kouilou et de Pointe-Noire. Saris-Congo, Sonocc, ainsi que Lusicom, Fadipro et Sundeep oil&gas, ont constitué les différentes étapes de cette visite. Ce contact direct avec le terrain, a permis à Gilbert Ondongo de prendre la juste mesure du tissu industriel, tel qu’il se construit dans les départements visités. En même temps, le ministre en charge de l’industrie a apporté le soutien du gouvernement aux différents investisseurs.
« L’industrie est en marche », a indiqué Gilbert Ondongo, en clôturant sa visite sur la base Sundeep oil et gas, située dans la zone industrielle de Vindoulou à Pointe-Noire. Pendant près d’une heure, le membre du gouvernement a découvert les arcanes de cette unité unique en son genre, grâce à une visite guidée dans les différents pans de la base, du banc de test des vannes aux espaces de lavage, en passant par le banc de tarage des soupapes conventionnelles, ainsi que les ateliers de rodage des testes cryogénique, de maintenance et démontage/montage... En signant le livre d’or de cette société à la fin de la visite, Gilbert Ondongo a exprimé ses profonds sentiments : «il n’y a pas qu’à l’étranger qu’on peut apprécier le génie humain. Ici, à Pointe-Noire, des Congolais associés à des personnes venant de différents horizons, réalisent des prouesses. Je les salue et les encourage à demeurer dans l’excellence », a-t-il souligné.
Quelques instants plus tôt, le ministre d’Etat, ministre de l’économie, de l’industrie et du portefeuille public a été reçu tour à tour dans les usines de Lusicom et de Fadipro, situées dans le district de Hinda. Les deux unités de production dont l’objet n’est pas le même sont entrées en activités en sa présence.
La première a pour objet, la production du ciment colle. Deux types de ce ciment sont produits ici : le classique C1 et le flexible C2. Sa capacité de production est de 500 sacs par heure. Lusicom emploie une soixantaine d’agents. La société entend explorer le marché de la sous-région, pour exporter le surplus de sa production.
Quant à la seconde, elle est spécialisée dans la fabrication-distribution des produits laitiers, singulièrement le yaourt Maminova dont elle détient la licence. Fadipro est installée à quelques encablures de la première. Au démarrage de ses activités, elle emploie une quinzaine d’agents dont majoritairement des Congolais. A l’issue de la visite, le ministre G. Ondongo n’a pas manqué de saluer l’initiative, ainsi que la qualité de l’investissement.
Mais, le Kouilou et Pointe-Noire n’ont constitué que la seconde partie de la mission du ministre d’Etat qui a débuté dans le département de la Bouenza, dans les champs de Saris-Congo (Nkayi) et à l’usine Sonocc (Loutété).
Etape de Saris-Congo
Ici, le ministre de l’économie, de l’industrie et du portefeuille public a procédé au lancement de la campagne sucrière édition 2019. Cette campagne qui durera jusqu’au mois d’octobre implique 2 500 jeunes tâcherons. Cette année, les prévisions de production sont de 635 000 tonnes de canne à sucre, pour une fabrication estimée à 63 000 tonnes de sucre. Pour la prise en charge rapide des travailleurs, en cas d’urgence médicale pendant la campagne, la société a impliqué une antenne médicale équipée du matériel nécessaire.
Grâce à un lourd investissement de plus de 40 milliards de francs CFA, entre 2013 et 2018, Saris-Congo a jeté les bases d’une modernisation indispensable, pour tenir le pari de la compétitivité face à la rude concurrence mondiale.
A en croire le directeur général de la société, Guillaume Ranson, un nouveau plan de développement a été mis au point pour couvrir l’horizon 2019-2023.
Etape de la Sonocc
Ici la visite du ministre Gilbert Ondongo a été motivée par les récents investissements consentis par la société nationale des ciments du Congo, notamment : la mise en service d’une nouvelle ligne de production de ciment, et le changement de combustible de production, en passant du fuel au charbon. Ce qui a coûté à la société, la bagatelle de plus de 17 milliards de francs CFA. La production de la Sonocc est estimée à 3 millions de tonnes par an. Deux types de ciments sortent de l’usine : le ciment 42.5 et celui dit 32.5. Il est envisagé la production du ciment de type 42.5 N. Avec ses 330 agents, toutes catégories confondues, Sonocc contribue énormément à la résorption du chômage des jeunes.
Etienne Epagna-Toua
Conseiller en communication
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