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La STPU reprend du service et se donne des garanties de viabilité

Actualité
La STPU reprend du service et se donne des garanties de viabilité
25. 9. 2017  |  Portefeuille Public

Les 840 agents de la société des transports urbains de Brazzaville et Pointe-Noire ont décidé de reprendre leurs activités, après plus de six semaines d’arrêt de travail. La grève a été déclarée suspendue en assemblée générale, jeudi dernier par les représentants du personnel et du syndicat de la société, suite à des négociations jugées fructueuses avec le gouvernement représenté par le ministre d’Etat, ministre en charge du portefeuille public, Gilbert Ondongo. Pied à pied, les deux parties ont échangé sur les principales revendications des travailleurs que sont : le départ sans condition du directeur général, le paiement des arriérés de salaire, la signature des contrats de travail...

A l’ouverture des négociations mardi dernier, personne ne pouvait imaginer l’issue possible, tant l’atmosphère était lourde, en raison de nombreuses revendications fortes formulées par les travailleurs. Usant de la méthode participative farcie de beaucoup de pédagogie, Gilbert Ondongo a réussi à conduire ces négociations sans incident, en appelant ses interlocuteurs à « privilégier le dialogue, toujours le dialogue ». La présence du président de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Congo, Bellot Bellard a ajouté un bémol au climat des discussions qui ont duré un peu plus de deux heures.

Les discussions entre les deux délégations a commencé par une interrogation du président de séance : « pendant tout le temps qu’a duré la grève, quelles sont les mesures prises pour préserver l’outil de travail, aussi bien à Brazzaville et Pointe-Noire ?» Se saisissant de la réponse satisfaisante du représentant du personnel appuyée par les syndicalistes, Gilbert Ondongo a salué le sens de responsabilité des agents, avant de poursuivre les travaux en toute confiance. Puis, tout s’est enchainé : des dénonciations l’on est passé aux propositions et à la volonté de tous, de relancer la Stpu sur des bases plus saines.

Que reproche-t-on à l’ancienne direction générale ?

Les syndicalistes et les agents de la Stpu soupçonnent des détournements massifs et autres abus des biens sociaux. Pêle-mêle, des chiffres ont été avancés. Souvent, il est revenu que de 2015 à ce jour, l’Etat a alloué à la Stpu, des subventions de l’ordre de 900 millions de francs CFA ; que la société a démarré ses activités avec 120 bus neufs, à Pointe-Noire et à Brazzaville, pour des recettes journalières d’environ 65 000 francs CFA par bus, en dehors de la publicité ; que la Stpu a vendu des espaces publicitaires pendant de longs mois... Chose curieuse, au moment où la grève est déclenchée le 09 août 2017, les comptes de l’entreprise sont au rouge. Pire encore, les travailleurs accusent plus cinq mois d’arriéré de salaires ; soit environ 625 millions de francs CFA ; la dette aux fournisseurs est estimée à plus d’un milliard de francs CFA,. Cerise sur le gâteau, en barricadant les bureaux de la société, les travailleurs soupçonnaient l’existence des espèces sonnantes et trébuchantes gardées dans un coffre-fort logé dans un bureau de la direction. Les sommes domiciliées ici seraient de l’ordre de 50, voire 70 millions de francs CFA. C’est ainsi que la présence d’un huissier de justice a été jugée nécessaire à la réouverture desdits bureaux, jeudi dernier.

Des recrutements parallèles massifs opérés sur des bases nébuleuses justifient en grande partie les effectifs pléthoriques observables aujourd’hui. La complaisance dans les affectations figure aussi au nombre des récriminations formulées contre la direction générale qui a enrégimenté des encaisseurs destinés à travailler dans les bus, mais qui se retrouvent du jour au lendemain, dans les bureaux à ne rien faire...

Après un tour d’horizon complet, les deux parties ont pris les options qui conviennent pour satisfaire les principales revendications. La première d’entre elles, c’est le limogeage sans condition de la direction générale accusée de malversation financière et gestion opaque, sinon hasardeuse. La tête du directeur général, particulièrement réclamée par les travailleurs n’est pas tombée séance tenante. Mais, vu la puissance du vent qui souffle au sein de la société, il y a lieu de penser que les jours d’Alphonse PEPA sont comptés. Sans doute, les instants qui suivent pourraient lever le voile sur le nom du nouveau directeur général de la Stpu. Le conseil d’administration de la société tenu vendredi dernier, a dû baliser le chemin de la nouvelle équipe.

Pour décrisper la situation sociale tendue, le ministre d’Etat, ministre en charge du portefeuille public a engagé le gouvernement à verser un à deux mois de salaires aux travailleurs. A cet effet, et afin de remettre plusieurs bus en l’état, des contacts sont pris avec une banque de la place pour mobiliser les ressources nécessaires. La revendication relative à la signature des contrats de travail sera incontestablement l’un des dossiers prioritaires de la direction générale en gestation.

Comment garantir la pérennité de la Stpu ?

C’est la question de Gilbert Ondongo aux délégués des travailleurs. Une question qui intègre l’engagement qu’il a pris le 30 août dernier, à l’occasion de la passation de service avec Calixte Nganongo, lorsqu’il indiquait : « le portefeuille public doit être assaini. Nous veillerons à ce qu’il devienne dynamique, contributeur au budget de l’Etat».

Parmi les instructions du ministre d’Etat aux agents de la Stpu, il y a : la sécurisation des recettes générées par les bus, de sorte que l’argent payé par les usagers, ainsi que les fonds issus de la vente des espaces publicitaires, soient entièrement reversés dans les caisses de la société. Ainsi, à partir du chiffre d’affaires, l’entreprise devrait être capable de supporter ses charges, en termes de salaires et de fonctionnement. En plus, les finances de la société ne doivent plus être domiciliées dans des bureaux, mais dans des comptes dûment ouverts dans une banque de la place, en l’occurrence la Banque postale. Enfin, le ministre d’Etat a demandé aux services compétents de veiller à ce que tous les bus remis en circulation, soient assurés.

Pour leur part, les travailleurs ont pris l’engagement de protéger l’outil de travail, de remettre en circulation au tant de bus qu’il est possible, afin de maximiser les recettes. La liste des travailleurs sera expurgée après un contrôle physique rigoureux, pour permettre à la société  de se débarrasser des agents fictifs imputables à l’ancienne direction.

Une nouvelle chance vient ainsi d’être donnée à la Société des transports urbains, de rebondir en se prenant en charge et en devenant contributeur au budget de l’Etat. La conscience des agents est vivement interpelée.

Jules Débel

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