Gilbert Ondongo visite la SOREMI, un fleuron de l’industrie minière au Congo
Actualité
23. 2. 2019 | Industrie
Le 23 février 2019, le ministre d’Etat, ministre en charge de l’industrie, Gilbert Ondongo a effectué une mission dans le district de Mfouati où il a visité l’usine de production du cuivre de la Société de recherches minières (SOREMI). C’est la toute première entreprise minière au Congo qui transforme des minerais sur place et exporte son produit fini. Bientôt, sa production de 15 000 tonnes de cathodes de cuivre par an, passera à des niveaux plus élevés, avec l’entrée en production des modules correspondant aux phases II et III du projet.
Un peu plus de trois heures, c’est le temps que le ministre d’Etat, ministre en charge de l’industrie a mis pour visiter le site de production de cuivre de Mbanza qui s’étire sur 349 910 hectares. Au cours de cette visite guidée, Gilbert Ondongo s’est vu présenter les six modules de l’usine de traitement des minerais et d’enrichissement de cuivre : concassage et broyage ; hydro cyclone ou pulvérisation du minerais obtenu ; lixiviation atmosphérique à Ph contrôlé ; extraction par solvant ; électro-obtention et neutralisation.
Les premières réalisations de cette unité de production font partie des activités prévues pendant la phase I du développement du projet d’exploitation des polymétaux, qui en compte trois. La présentation faite par la direction de la société laisse entrevoir une industrie florissante, ambitieuse et pleine de promesses. Les 15 000 tonnes des cathodes de cuivre sorties de cette usine sont de grade A, avec une teneur de 99,99%, parmi les meilleurs au monde.
Il est à noter qu’au cours de cette phase, cette société à capitaux chinois s’est investie à gérer au mieux la question de l’impact environnemental, grâce à la construction d’un bassin de traitement des eaux usées et autres déchets découlant de la production du cuivre. L’aspect lié à la pollution des eaux et de l’espace a constitué l’une des principales questions soulevées par les populations au cours de l’entretien qu’elles ont eu avec le ministre d’Etat, Gilbert Ondongo.
Dans sa montée en puissance, la société aura une seconde puis une troisième phases dont les activités porteront respectivement sur : la recherche des schémas technologiques de traitement des minerais oxydés de cuivre, de zinc et de plomb et la construction des unités de production des cathodes de zinc et des lingots de plomb. L’objectif à terme étant de produire, 20 000 tonnes de cathodes de zinc par an et 25 000 de tonnes de lingots de plomb. La durée d’exploitation du gisement de Yanga-Koubanza est d’environ 15 ans.
Un autre objectif visé par les investisseurs de la SOREMI est de pérenniser les activités d’exploitation minière dans le département de la Bouénza, notamment par la poursuite des travaux de recherches géologiques et minières sur les permis d’exploitation de Boko-Songho et de Yanga-Koubanza. Sur les trois nouveaux permis qu’elle a sollicités au gouvernement, la société voudrait aussi exploiter d’autres gisements polymétalliques à foison dans la zone.
Les investissements futurs de la SOREMI visent la diversification des secteurs, notamment les recherches et l’exploitation de l’or alluvionnaire et le développement de divers de petites et moyennes industries, pouvant contribuer à densifier le tissu industriel congolais.
De nombreux emplois et plusieurs œuvres sociales en faveurs des populations
La SOREMI, représente à ce jour un bassin d’emplois directs de plus de 600 personnes. Pendant la période de construction de l’usine, elle a franchi la barre de 1 000 travailleurs, toutes catégories confondues.
La société dispose d’une infirmerie dirigée par un médecin congolais et assure une prise en charge de 100% en ce qui est des frais de santé des agents. Par un accord d’établissement qu’elle a signé avec les représentants du personnel, SOREMI offre de nombreux avantages aux employés nationaux.
En outre, elle consacre de nombreuses contributions sociales aux populations riveraines, notamment : la réalisation et la maintenance de trois forages d’eau à l’hôpital, à l’école primaire de Kalaboutoto et au village Yengué 2 ; transports gratuit des malades vers les centres médicaux les mieux équipés ; transports des écoliers lors des activités sportives organisées dans la zone de Mfouati ; construction des ponts sur l’axe Boko-Songho-Madingou ; réhabilitation des tronçons de route et des systèmes d’adduction d’eau ; rénovation des infrastructures scolaires ; dispense des enseignements de la langue chinoise aux lycéens de Loutété et Madingou...
En application des dispositions de l’avenant 3 à la convention d’exploitation minière en République du Congo, la SOREMI verse au profit des populations des districts de Mfouati et Boko-Songho, un montant annuel de 30 millions de franc CFA, pour leurs besoins socio-économique. Cette enveloppe est gérée par une association locale.
Née dans le sillage de l’ex-SOCOREM, la SOREMI est une aubaine pour les populations riveraines et une promesse pour l’économie nationale.
Etienne Pérez EPAGNA
Conseiller en communication
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