DISCOURS DE MONSIEUR GILBERT ONDONGO, MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’ECONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU PORTEFEUILLE PUBLIC A L’INAUGURATION DU COMPLEXE AGRO-INDUSTRIEL DE LA SOCIETE LES GRANDS MOULINS DU PHARE

Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat.

Première dame du Congo, épouse du Président de la République.

Monsieur le ministre d’Etat, directeur du cabinet du Président de la République.

Messieurs les ministres.

Autorités civiles et militaires de Pointe-Noire. Messieurs les chefs d’entreprise.

Distingués invités.

Mesdames et messieurs.

Nous voici réunis pour célébrer la naissance d’une nouvelle unité de production. Ainsi pourrait être résumé l’objet de la dernière partie de la cérémonie de ce jour. Si l’on devrait se contenter de ce résumé, on n’aurait pas, me semble-t-il, accéder à l’essentiel. C’est quoi donc l’essentiel ?

L’essentiel, de notre point de vue, tient à ce qu’il ne s’agit pas ici d’une simple nouvelle unité de production mais plutôt d’un nouveau complexe agro-industriel.

En effet, par ici vont se développer, à compter de ce jour, trois industries :

• l’industrie de transformation du blé en farine ;
• l’industrie de transformation du maïs en gritz ;
• l’industrie de production d’aliments de bétail.

Au-delà du paradigme de complexe industriel, il y a le caractère vertueux de l’industrialisation qui se déploie sur ces bords-ci de l’océan atlantique.

Ici, on produira de la farine pour satisfaire les besoins alimentaires des Congolais en produits de boulangerie et de pâtisserie.

Ici, on produira du gritz demandé par les brasseries installées au Congo afin qu’elles fabriquent de la bière congolaise.

Ici, on consommera et donc on achètera en grande quantité le maïs produit par les agriculteurs Congolais, qui sera l’un des principaux intrants du complexe.

Ici, on produira ce dont ont besoin les éleveurs Congolais pour nourrir d’autres Congolais en produits carnés et autres produits protéinés.

Ici, nous sommes, en fin de compte, en présence des industries structurantes. Celles-là même qui créent une dynamique de développement d’autres industries, d’autres activités économiques, qui concourent toutes à une meilleure organisation et à une croissance diversifiée de l’économie.

Mesdames et messieurs.

Les trois industries célébrées aujourd’hui contribueront demain, non seulement à la satisfaction de nos besoins, mais aussi à réduire la trop forte dépendance de notre pays en matière d’importation d’aliments.

Oui, notre pays est encore par trop dépendant des importations alimentaires. Chaque année, des centaines de milliards de francs cfa sont transférés à l’étranger pour acquérir l’essentiel de la nourriture des Congolais.

Avec l’entrée en production et la montée en puissance de toutes ces industries, il en sera de moins en moins ainsi.

Je voudrais aussi insister sur le fait que l’industrie du maïs et celle de la production d’aliments de bétail constituent une réelle incitation au travail ; incitation lancée à la population active congolaise en général et en particulier aux jeunes des Départements de Pointe-Noire et du Kouilou, en quête d’un emploi.

Tous ont désormais une nouvelle opportunité pour se consacrer à la culture du maïs ou pour pratiquer l’élevage ou encore pour faire les deux en même temps.

Quelque soit le choix, il est à présent établi que les marchés d’écoulement existent au niveau national.

Au regard de toutes ces perspectives qui s’ouvrent dans le pays, on ne peut que féliciter chaleureusement les actionnaires du groupe SOMDIAA, ce vieux partenaire au développement du Congo.

Entre SOMDIAA et le Congo s’est nouée une longue histoire, riche en rebondissements, et finalement profitable aux deux parties.

Le PDG du groupe SOMDIAA l’a si bien évoquée, qu’il n’est point besoin d’en rajouter.

Mesdames et messieurs.

L’investissement est un pari sur l’avenir. Il faut avoir confiance en l’avenir d’un pays pour y investir des milliards. La confiance, j’ai bien dit la confiance, est l’un des ressorts de l’investissement. Nulle confiance, nul investissement.

Dans notre pays, c’est une réalité incontestable, les chefs d’entreprises qui ont pris la parole avant moi n’ont pas dit autre chose, que c’est le Président de la République qui inspire confiance, rassure, soutient et accompagne les grands investisseurs.

Qu’il soit venu lui-même inaugurer le complexe industriel, c’est un acte qui ne trompe pas.

Vibrant hommage donc à monsieur le Président de la République. Nous lui disons que le peuple congolais n’a pas la mémoire courte. Il se souviendra de tous vos efforts, monsieur le Président, et il saura, le moment venu, vous le rendre.

Chaque peuple, à travers le monde, a son histoire et ses repères. De la même façon que l’humanité entière sait ce qu’elle doit aux esprits éclairés du siècle des lumières, les Sud-Africains savent ce qu’ils doivent à Nelson MANDELA, les Américains savent ce qu’ils doivent aux pères de leur indépendance, les Anglais savent ce qu’ils doivent à Winston CHURCHILL, les Français savent ce qu’ils doivent à Charles DE GAULLE, les Congolais eux savent ce qu’ils doivent au Président Denis SASSOU NGUESSO.

Il n’y a que ceux qui ne vivent pas au Congo ou ceux qui sont de mauvaise foi qui ne le comprennent pas ou refusent de le comprendre. Qu’à cela ne tienne.

Continuez votre chemin, monsieur le Président, continuez de soutenir et d’accompagner les industries.

Continuez votre marche, monsieur le Président, continuez de travailler sans relâche pour votre pays, pour notre pays.

Avancez, monsieur le Président, prenez vos responsabilités, toutes vos responsabilités.

N’hésitez point, monsieur le Président.

Derrière vous, ils sont déjà plus nombreux que ceux qui doutent encore. Ici à Pointe-Noire, la démonstration éclatante a été faite avant-hier.

<< Allons plus loin ensemble >>, vous l’avez dit en 2016. Nous vous le disons aujourd’hui. Nous vous le répèterons toute l’année et au début de l’année prochaine, année du grand rendez-vous.

Et, comme tout le monde ici ainsi que ceux qui, à travers différents médias, nous suivent, nous ont bien compris.

Mesdames et messieurs.

Je vous remercie de votre aimable attention.